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Histoire de Décines-Charpieu

Décines-Charpieu

Décines-Charpieu, ce sont près de 29 000 habitants qui écrivent ensemble les nouvelles pages de l'histoire de leur ville.

La commune de Décines-Charpieu est située au cœur de l'ancien pays du Velin, dans l'ensemble appelé "plaine de Lyon", qui appartient géographiquement au Bas-Dauphiné.

Son relief a été modelé par les glaciations de l'ère quaternaire, qui ont recouvert toute la région comprise entre les Alpes et le confluent du Rhône et de la Saône, laissant des traces dans le paysage, sous forme de moraines (buttes de Charpieu, du Mollard) et de dépôts de sables et de graviers. Le bloc de granit de Pierre-Frite, long d'environ 4 mètres, qui se trouve maintenant sur la place de Stepanavan, à la Soie-Montaberlet, constitue un des témoins de ces glaciations, qui ont vraisemblablement effacé toute trace d'une hypothétique présence antérieure.

 

 

Cette présence ne semble pas pouvoir être repérable avant le néolithique final (2 500 avant J.C.) ou à partir du bronze ancien (1 800 avant J.C.).

Ce n'est toutefois qu'à partir de l'implantation gallo-romaine qu'un habitat relativement important voit le jour à Décines.

Des paroisses à la commune

Le Moléron - 1951

 

À la fin du Xème siècle, le développement de la féodalité se précise et les fortifications médiévales se multiplient, comme en témoigne la motte féodale du Moléron (XIème siècle), au sommet de laquelle se dressait une tour en bois qui permettait de surveiller en direction des Dombes et des Monts-d’or.

Cette motte, privée de sa tour, aujourd'hui disparue, est située à proximité du canal de Jonage. Elle est aujourd'hui reconstituée à une dizaine de mètres au sud de la précédente, suite à la réalisation de la Rocade Est.

Au XVIIème siècle, le dénombrement paroissial de l'archiprêtre de Meyzieu signale l'existence d'une paroisse à Décines, dont la création remonte probablement au Vème ou VIème siècle. L'Église, qui occupe une place importante dans la société médiévale, possède une obéance (possession ecclésiastique administrée par un chanoine) à Décines et un prieuré (petit monastère) à Charpieu.

Au cours de la Révolution de 1789, les anciennes paroisses sont transformées en communes, avec parfois des regroupements. C'est le cas pour celles de Décines et Charpieu, qui donnent naissance à la commune actuelle. Celle-ci fait désormais partie, comme l'ensemble du Velin, du nouveau département de l'Isère.

L'essor industriel

À la fin du XIXème siècle, Décines est un bourg rural, en marge de la révolution industrielle. En 1876, la commune compte 1 047 habitants et 60 % de la population active travaille la terre. L'économie locale s'oriente vers le développement des cultures maraîchères et l'avenir de Décines semble devoir être celui d'une commune résidentielle pour bourgeois lyonnais en villégiature.

Cependant, l'arrivée du chemin de fer (ligne de l'Est de Lyon) en 1881, et la construction du canal de Jonage (1895), qui scinde le territoire communal en deux parties reliées par un seul pont, apportent une vie nouvelle à la cité, les chantiers ayant attiré de nombreux travailleurs venus de loin. Ces changements entraînent la création de nouveaux équipements : compagnie des sapeurs-pompiers et bureau de poste.

Ancien bureau de poste

Société Lyonnaise de Soie Artificielle

Au début du XXème siècle, l'industrie lyonnaise poursuit son extension vers l'Est et atteint Décines. En 1907, la Société des Films s'établit à Décines ; cet établissement est acquis, en 1912, par la Société Gifrer, qui y fabrique essentiellement des produits pharmaceutiques.

De 1922 à 1925, la Société Lyonnaise de Soie Artificielle (S.L.S.A) s'installe à Décines, où elle construit une très grande usine, mais aussi une cité ouvrière permettant de loger un millier de personnes, ainsi qu'une école, une église, etc. De 1921 à 1931, la population augmente de 328 % et atteint 6 842 habitants. Cette augmentation s'effectue en marge de l'agglomération traditionnelle, la colline et le vieux noyau villageois.

Du village à la ville

Le nouvel axe de la commune est désormais l'avenue Jean Jaurès. La mairie "descend" de la colline (construction de la nouvelle mairie en 1932). Le passage d'un centre historique à un centre économique s'accompagne d'une croissance hâtive et d'implantations humaines parfois dispersées et désordonnées.

La crise économique des années trente interrompt la croissance, la population baisse légèrement (6 078 habitants au recensement de 1936), mais la municipalité doit poursuivre l'aménagement communal, que l'extension des années précédentes a rendu nécessaire.

 

HLM du Mont-Blanc - 1975

Deux importantes usines s'implantent en 1957 et 1958 (NORMACEM et SARB), alors que la Société Lyonnaise de Textiles (nouvelle appellation de S.L.S.A) ferme ses portes en 1959. Quelques années plus tard, ses bâtiments, ainsi que ceux des cités ouvrières, sont acquis par la Société Rhône-Poulenc.

De 1954 à 1962, la population augmente de 5 à 6 % par an. En 1965, Décines compte 12 849 habitants. Dans les années soixante, apparaissent les premiers immeubles collectifs.

En 1968, Décines quitte le département de l'Isère pour celui du Rhône, avant de devenir, en 1969, membre de la Communauté urbaine de Lyon.

SIT_LIBELLE
Mairie de Décines - Charpieu

Place Roger Salengro
BP 175 69151 Décines-Charpieu Cedex

Tél. : 04 72 93 30 30 - Fax : 04 72 93 30 31

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